Cette séance plénière s’est ouverte le 11 mars. Le Parlement européen souhaitait donc célébrer la journée internationale des droits des femmes.
À cette occasion deux joueuses de l’équipe de football espagnole, Alba Redondo et Ivana Andres, se sont adressées à l’hémicycle après leur victoire en Ligue des Nations. Lors de leur prise de parole elles ont rappelé à quel point les inégalités dans le sport persistent tant dans la couverture médiatique, que le sponsoring et les salaires. Comme elles l’ont expliqué société plus juste et plus égalitaire doit être construite par l’éducation. Avec mon groupe au Parlement européen, nous nous efforçons de déraciner ces inégalités systémiques et de briser les stéréotypes pour faire en sorte que le genre d’une personne ne soit ni un obstacle ni une condition de la réussite.
La route vers l’égalité est encore longue et nous devons continuer à travailler afin que les femmes ne subissent plus de discriminations dues à leur genre et pour lever tous les obstacles inutiles et discriminants qu’elles rencontrent tout au long de leur vie personnelle ou professionnelle.
Le Parlement européen veut faciliter les activités des associations à travers les pays de l’Union européenne !
À une large majorité, le Parlement européen a adopté un texte visant à faciliter la vie des associations à but non lucratif ayant des activités dans plusieurs pays de l’Union européenne. Ce texte permet de créer un statut européen pour ces associations : les associations transfrontalières européennes.
Actuellement, plus de 300 000 associations sans buts lucratifs opèrent dans plusieurs États membres de l’Union européenne, se heurtant souvent à des règles incohérentes, notamment en matière de création, d’affiliation et de gouvernance, les obligeant à créer une nouvelle entité dans chaque État membre où elles sont implantées.
Ce statut européen a donc pour objectif principal de faciliter la reconnaissance juridique de ces associations en Europe et de rendre cette reconnaissance uniforme entre les différents États membres.
Cependant, le Parlement a proposé de lier ce statut européen à une obligation de respect des valeurs fondamentales européennes.
La Trans phobie n’a pas sa place en Europe !
À l’heure où l’Union européenne se félicitait de l’ouverture du mariage aux couples gays en Grèce la réalité nous a rattrapé. En effet le 9 mars dernier, à Thessalonique, une foule de près de 200 personnes a agressé et lynché deux personnes trans. La ville accueillait le festival international du film documentaire de Thessalonique qui mettait à l’honneur le cinéma LGBTQI+.
Cependant, il semblerait que la transphobie ne s’arrête pas aux portes du Parlement européen. En effet une eurodéputée allemande, alliée de Jordan Bardella, a déclaré dans l’hémicycle du Parlement que « les femmes trans ne sont pas des femmes ». Alors même que nous célébrions la journée internationale des droits des femmes.
De toutes les femmes !
Il est intolérable qu’au cœur même du Parlement européen la parole transphobe s’exprime. Alors même que nous avions fait inscrire un débat cette semaine suite aux actes transphobes commis en Grèce.
Je ne lâcherai rien !
Je continuerai de me battre et de m’engager contre toutes les formes de discriminations. Ces actes et ces mots n’ont pas leur place en Europe, que ce soit dans nos rues ou dans nos institutions.
