Janvier 2024 : Hommage à Jacques Delors !

Cette première plénière de 2024, année résolument européenne, s’est ouverte avec un hommage à Jacques Delors, auquel je souhaite sincèrement me joindre. Grand européen, Jacques Delors s’est éteint le 27 décembre dernier à l’âge de 98 ans.  

Il fut l’architecte d’une Europe résolument moderne !

Jacques Delors est et restera une figure emblématique de la construction européenne, que ce soit en tant que député puis comme Président de la Commission. Nous lui devons nombreux de nos piliers européens comme le programme Erasmus ainsi que le marché et la monnaie unique. Cependant, il était profondément convaincu que l’Union européenne ne devait pas se limiter à une simple coopération économique. En cela, il a initié l’adoption de nombreuses normes en faveur de l’emploi, de la protection et de la cohésion sociale. Tout au long de sa vie politique il aura défendu un juste équilibre entre économie et social.

Fervent défenseur d’une Europe puissante et des valeurs européennes, son héritage nous oblige aujourd’hui plus que jamais !

Quatre textes relatifs à la pêche ont été votés lors de cette plénière. Celui de Gabriel Mato sur la mise en œuvre de la Politique commune de la pêche met en lumière son inadéquation avec les réalités actuelles du secteur.

Cette politique a été adoptée il y a plus de dix ans ! Depuis, les pêcheries européennes ont été confrontées à de multiples crises telles que le Brexit, le Covid-19 ou le conflit en Ukraine, mais aussi à de profondes mutations.

Aujourd’hui, les pêcheurs sont à bout de souffle !

Cette politique est le cadre législatif pour la pêche en Europe et elle reste indispensable pour parvenir à la durabilité environnementale, économique et sociale de la pêche européenne. Cependant, elle doit être compatible et adaptée aux nouvelles réalités du secteur.

Nous devons accompagner les pêcheurs face aux crises, mais aussi dans la transition et la transformation de leur métier. En effet, ce sont eux qui tous les jours sont confrontés aux évolutions et aux changements des espaces maritimes notamment dans les régions ultrapériphériques.

« Nous ne devons pas faire des annonces depuis Bruxelles. Nous ne devons pas suradministré la pêche. C’est bien depuis le terrain, avec les pêcheurs, que nous devons travailler. »

Ce texte vise à criminaliser les discours et les crimes de haine dans la législation européenne. Avec son adoption le Parlement lance un appel politique fort aux États membres. Celui de reconnaître ces actes comme des délits à l’échelle de l’Europe d’ici la fin de la mandature.

Cette reconnaissance permettrait d’étendre la liste des crimes de l’Union européenne afin d’y inclure ces actes haineux. Face à la récente multiplication et la normalisation de ces agissements nauséabonds, nous devons agir !

Grace à ce vote nous appelons à ce que les infractions pénales et les sanctions contre ces actes fondés sur la race, l’orientation sexuelle, la religion ou encore les origines soient les mêmes dans toute l’Union, afin de protéger les groupes et les communautés vulnérables de manière égale. L’Europe doit parler d’une seule voix dans la lutte contre l’intolérance, la stigmatisation et la discrimination mais aussi pour mettre fin à la normalisation et la prolifération de ces actes de haine.

Désormais, nous comptons sur le vote unanime des 27 États membres du Conseil. Notamment de ceux qui bloquent l’adoption de ce texte, depuis plusieurs années, comme la Hongrie.

Retrouvez mes plénières.

(c) Paul Einerhand on Unsplash

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