Les 17, 18 et 19 juillet derniers, j’étais invité par le gouvernement espagnol à Vigo, en Espagne, pour un conseil informel de la pêche.
Une réunion du Conseil, c’est le rassemblement à Bruxelles de l’ensemble des ministres européens. Un conseil informel c’est quand, exceptionnellement, les réunions se tiennent dans l’un ou l’autre des États membre. Cela permet à la fois aux ministres de se rapprocher du terrain et au pays hôte de montrer ses spécificités.
Vigo en Espagne, est un haut lieu de la pêche européenne. On y trouve entre autres la plus grande criée d’Europe et le siège de l’Agence Européenne de Contrôle des Pêches. En tant que Président de la commission Pêche du Parlement européen, j’ai été invité à cette rencontre pour représenter le Parlement.
Pendant ces trois jours, nous avons pu échanger avec les représentants des États membre, des différentes institutions européennes et du secteur de la pêche.
La hausse des prix du carburants et le pacte vert font que l’Union européenne se veut moins dépendante des énergies fossiles. Un des axes majeurs de la transformation de la filière pêche sera donc celui de la décarbonation. Nos sessions de travail ont portés sur ce sujet avec un regard particulier sur le financement de cette transition. Il existe également un certain nombre de verrous réglementaires qu’il nous faut lever dans les années à venir.
En marge de ces échanges, j’ai rendu visite aux agents de l’agence de contrôle des pêches, et à Susan Steele sa directrice. Les très longues négociations pour moderniser les règles de contrôle de la pêche ont enfin abouti et nous avons pu faire le point sur leur mise en œuvre. La lutte contre la pêche illégale, non-déclarée et non-règlementée a également été au cœur de nos discussions.
