Chaque rentrée parlementaire est pour moi l’occasion d’emmener l’ensemble de mon équipe sur le terrain. Pour la première fois de mon mandat, ce séminaire de rentrée ne s’est pas déroulé sur la côte Atlantique mais dans la région méditerranéenne autour de Marseille.
Les différentes visites permettent de voir concrètement l’impact des décisions européennes sur les acteurs locaux et également d’avoir des remontées directes de problématiques ou des suggestions pour améliorer la législation européenne actuelle ou à venir.
Le Grand Port Maritime de Marseille
Première visite de la semaine en lien avec les travaux de la commission transport et mon combat pour la décarbonation de la flotte européenne. Pour atteindre 55% des réductions de ses émissions de gaz effet de serre en 2030, l’Union européenne doit s’adapter dans tous les secteurs, y compris le maritime !
Marseille est le premier port du monde à avoir investi massivement pour développer l’électrification à quai pour tous ses gros navires. Cela permet aux navires d’émettre moins de CO2, d’oxydes de souffres et d’azote et de particules fines lors des escales au port, améliorant ainsi grandement la qualité de l’air de Marseille. Au Parlement européen, nous avons adopté l’obligation d’électrification à quai à l’horizon 2030. Le grand port maritime de Marseille montre la voie.
Le CEA Tech de Cadarache
Il n’y a pas que le lieu du CEA de Cadarache qui est remarquable. Ses recherches se sont également ! C’est ce que nous avons pu constater lors de notre visite, avec une présentation de leurs recherches sur les micro-algues en tant que biocarburants, qui participeront à la décarbonation de demain. D’autres recherches de biosciences et biotechnologie permettront également des applications concrètes dans des domaines de bio dépollution, de réduction d’intrants etc…
Autant de projets que l’Union européenne se doit de soutenir par des financements pour permettre à notre continent d’être à la fois autonome et neutre en carbone en 2050.
Le Laboratoire de recherche LEST (CNRS – Aix en Provence)
La recherche en sciences humaines et sociales et également essentielle pour comprendre et naviguer dans un monde de plus en plus complexe. Notre visite au LEST a été l’occasion pour ses chercheurs de nous présenter leurs travaux sur les « méta-organisations », qui mettent en lumière la complexité du fonctionnement actuel de certaines organisations, qui sont elles-même composée d’organisations.
C’est le cas par exemple de la gestion des pêches, qui doit mettre d’accord tout un ensemble d’acteurs aux intérêts parfois divergents. C’est en comprenant mieux ces dynamiques que nous, législateurs, appréhendons mieux la complexité du monde que nous cherchons à réguler, nous permettant ainsi d’adopter des lois plus efficaces et acceptées de tous.
Inauguration d’une pisciculture truiticole et d’un sentier de l’eau pédagogique
Le Val est un village du « Var vert ». Ses eaux souterraines permettent aux fontaines de jaillir toute l’année. Mais comme sur tout le territoire national, le changement climatique se fait sentir et le maire à souhaiter sensibiliser les habitants à la problématique de l’eau.
Un projet de mini pisciculture destinée à mettre en avant, notamment auprès des enfants, la nécessité de préserver et restaurer la biodiversité, les circuits court et la gestion des cours d’eau a vu le jour dans le bourg.
La mairie a également créé un sentier pédagogique au sein de la commune pour mettre en lumière l’eau mais aussi la faune et la flore qui vivent de cette ressource précieuse.
Le tout a été financé par de l’argent européen, démontrant ainsi l’impact très local que peuvent avoir nos décisions prises à Strasbourg et Bruxelles.
