Déconstruction navale : Visite de Navaleo

Les navires en fin de vie sont considérés comme des « déchets dangereux ». Depuis 2019, ces déchets issus des pays de l’UE doivent être détruits dans des chantiers de déconstruction navale agréés par l’Union européenne. Les chantiers agréés doivent respecter un cahier des charges précis en matière de normes environnementales et sociétales.

Les navires en fin de vie sont considérés comme des « déchets dangereux ». Ces déchets issus des pays de l’UE européenne doivent être détruits dans des chantiers de déconstruction navale agréés par l’Union européenne depuis 2019. Les chantiers agréés doivent respecter un cahier des charges précis en matière de normes environnementales et sociétales.

Un des quatre chantiers français agréé est celui de l’entreprise Navaleo à Brest.

Longtemps un sujet de discussion et considéré comme une « arlésienne », le chantier a recyclé 30 000 tonnes d’acier l’an dernier. Acier transporté par bateau pour alimenter des aciéries littorales européennes plutôt que par transport routier ce qui permet d’alléger le bilan carbone.

Cet acier de grande qualité pourra ensuite être réutiliser dans de futurs projets maritimes, par exemple dans les piliers des éoliennes marines. Éoliennes qui seront ensuite assemblées sur le polder de Brest : un bel exemple d’économie circulaire.  

Le prochain défi relevé par le chantier brestois après la déconstruction de l’Antigone et du Karl ? La déconstruction du navire russe le Varzuga que l’on aperçoit sur le port. Ce pétrolier de 165 mètres de long sera la plus grand bateau de ce type jamais déconstruit en France.

Certains chantiers agréés par l’Union européenne se trouve en dehors des États membres, notamment en Turquie. Il nous faut nous assurer de contrôler ces chantiers selon les mêmes critères que nos chantiers européens pour garantir que la déconstruction n’impacte pas l’environnement et que les salariés bénéficient de formation et de protection suffisantes !

Les armateurs européens se trouvent également au cœur de la problématique et sont de plus en plus sensibles à l’impact environnemental de leur vieux bateaux. Il est important qu’ils conservent le pavillon européen jusqu’au bout pour assurer une déconstruction responsable. C’est un des critères pour obtenir le label « Green Marine Europe ».

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