Qui dit fin des congés d’été dit retour des plénières à Strasbourg. Et, comme chaque année, celle de Septembre est marquée par le discours de la Présidente de la Commission européenne devant le Parlement européen : le discours sur l’état de l’Union.
Cette année, ce discours avait une résonnance particulière puisque c’est le premier à être prononcé en temps de guerre sur le territoire européen. Ursula von der Leyen a rappelé le soutien indéfectible de l’Union européenne au peuple Ukrainien face à l’agression russe. Elle a annoncé l’inclusion de l’Ukraine dans le marché unique européen pour l’arrimer encore un peu plus à l’Europe. Elle a également annoncé un fonds de 100 millions d’euros pour la reconstruction des écoles Ukrainiennes.
Aux européens, la Présidente von der Leyen a également fait une série d’annonces. Notamment l’instauration d’un « bouclier énergétique européen » avec un prix maximal du gaz. Avec également une contribution exceptionnelle sur les superprofits des entreprises du domaine de l’énergie, reversée aux ménages modestes.
Par son discours, elle a montré que l’Europe, comme dans chaque crise, est au rendez-vous de l’histoire et sait répondre aux attentes et aux besoins des citoyens européens.
Un salaire minimum européen
Beaucoup l’ont rêvé, nous l’avons fait !
Dès le discours de la Sorbonne, le Président de la République avait souligné la nécessité de définir un salaire minimum adapté à la réalité économique de chaque pays. Ce projet a été ardemment défendu par notre liste pendant la campagne des élections européennes de 2019. Il fallait limiter la concurrence par les bas salaires et la garantir un niveau de vie décent pour tous !
C’est désormais chose faite : durant cette plénière, nous avons approuvé l’accord décroché sous la Présidence française du Conseil de l’Union européenne et inscrit dans le marbre de la loi cette avancée majeure pour l’Europe sociale. Elle permettra de favoriser des niveaux de salaires adéquats dans chaque pays et de renforcer la négociation collective.
Plus d’énergies renouvelables en Europe
L’été nous l’a montré, la crise climatique est bien là et viens heurter de plein fouet nos modes de vie. Il faut donc continuer résolument la bataille pour la transition écologique de notre continent. Cette plénière a de nouveau été l’occasion de voter un texte majeur : la directive européenne sur les énergies renouvelables.
Se libérer des énergies fossiles, et notamment du gaz Russe, doit devenir une de nos priorités. Nous avons donc voté pour porter à 45% la part des énergies renouvelables dans la consommation globale d’énergie de l’UE d’ici à 2030, pour renforcer les objectifs sectoriels existants, pris des mesures pour réduire les lourdeurs administratives et renforcer la formation des travailleurs du secteur
Je regrette toutefois qu’à cause de l’opposition de la droite européenne, mes amendements pour reconnaître l’énergie vélique comme énergie renouvelable aient été rejetés. Celle-ci n’est décidément pas prête à faire face aux défis du changement climatique, je déplore ce vote sectaire et de courte vue. La voile ne doit plus être considérée comme un loisir mais comme une contribution à la décarbonation du transport maritime.
Retrouvez un résumé de tous les sujets sur le site de la Commission européenne.
