Novembre 2022 : Un passeport pour Sara

Lors de cette plénière, j’ai, avec l’intergroupe LGBTI, fait ajouter à l’agenda un débat sur l’affaire « Baby Sara ».

Sara est née en Espagne. Elle a une maman de Gibraltar et une maman de Bulgarie. Sarah a trois ans. Elle n’a pas de nationalité. Elle n’a jamais pu quitter le pays où elle est née et elle n’a jamais pu voir ses grands-parents, qui sont trop âgés pour pouvoir voyager. Pourquoi ? Car la Bulgarie lui refuse la transcription de son acte de naissance, ne voulant y faire apparaître deux mères, et ce malgré un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne.

Sara est, malgré elle, la victime d’un acharnement d’idéologues autoproclamés défenseurs de la famille. Cela nous prouve que la « liberté de circulation » en Europe ne s’applique pas à tous, et que les familles homoparentales peuvent cesser de l’être en passant simplement une frontière.

Face à cette situation inacceptable, et loin d’être isolée, nous avons reçu l’une des mères de Sara et ses avocats pour une conférence de presse. Lors du débat, j’ai demandé à la Commission européenne d’agir et de proposer une loi afin de rendre automatique la reconnaissance mutuelle des liens de filiations entre États membres de l’Union européenne.

Mon rapport législatif adopté

Cette plénière a également été l’occasion pour le Parlement européen d’adopter mon rapport législatif « Politique commune de la pêche (PCP) : restrictions d’accès aux eaux de l’Union ». Avec ce texte, les pays de l’UE pourront restreindre l’accès des navires de pêche des autres États membres à leurs eaux territoriales nationales situées à moins de de 12 milles marins de leurs côtes pendant 10 ans supplémentaires.

L’accès ne sera accordé qu’aux navires qui pêchent traditionnellement dans la zone. Cela permettra aux États membres de diminuer la pression exercée sur la pêche dans certaines zones et de préserver les activités économiques locales et à petite échelle le long de leurs côtes.

La Russie, État qui soutient le terrorisme

Suite aux atrocités commises par le régime de Vladimir Poutine contre les civils ukrainiens, nous avons adopté ce mercredi une résolution reconnaissant la Russie comme un État soutenant le terrorisme et qui « a recours aux moyens du terrorisme ». Nous y invitons l’UE et ses États membres élaborer un cadre juridique qui permettrait de plus fortes sanctions et réparations.

Nous y appelons également le Conseil à inclure l’organisation paramilitaire russe baptisée « groupe Wagner », et d’autres groupes armés, milices et mandataires financés par la Russie, sur la liste de l’UE en matière de terrorisme.

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