Mai 2022 : Listes transnationales

Nous nous sommes prononcés en faveur de la création de listes transnationales pour les prochaines élections européennes de 2024 par 323 voix pour.  

Ce rapport d’initiative prévoit toute une série de mesures pour faire des 27 scrutins nationaux, une seule et même élection européenne.  

Concrètement nous demandons : 

  • La mise en place de listes électorales paneuropéennes : les citoyens européens devraient alors pouvoir voter pour un groupe politique européen. Donc pour des députés de plusieurs nationalités de l’Union européenne.  
  • La mise en place d’un jour de scrutin commun à tous les États membres, le 9 mai, lors de la journée de l’Europe. 

Cette volonté du Président Emmanuel Macron n’est toutefois pas prête de voir le jour. Une première étape a été franchi avec l’adoption du projet de listes transnationales, nous serons attentifs aux suivantes.  

Mais la révision des règles sur les élections européennes fait l’objet d’une procédure spéciale. Elle prévoit l’unanimité au Conseil pour l’établissement des dispositions nécessaires et l’approbation de tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. 

Vers une économie bleue durable au sein de l’Union européenne 

Nous avons adopté un rapport d’initiative ambitieux prônant le développement de modèles d’économie bleue plus durables au sein de l’Union européenne. Il insiste également sur la nécessité de la modernisation de la pêche et de l’aquaculture.  

L’économie bleue représente 4,5 millions d’emplois directs au sein de l’Union européenne. Il est primordial de rendre cette économie efficace et compétitive tout en s’assurant qu’elle respecte nos objectifs européens en matière de préservation de l’environnement. 

Ce texte est un message important envoyé à la Commission européenne pour la protection des océans. 

Moins de blabla et plus d’action pour préserver l’État de droit en Pologne et en Hongrie 

Le Conseil doit constater et agir contre le risque de violation de l’état de droit en Hongrie et en Pologne. C’est-ce que nous défendons dans une résolution adoptée cette session. 

Cette constatation prévue à l’article 7 du traité sur l’Union européenne (TUE) pourrait, à terme, aboutir à la suspension des droits de vote de ces États membres.  

La Pologne et la Hongrie ont fait l’objet de plusieurs recours en manquement par la Cour de justice de l’Union européenne, les preuves sont donc manifestes ! Des auditions sont en cours pour leur permettre de revenir dans le droit chemin. Or, comme le constate la résolution, ces auditions n’ont pas débouché sur une amélioration de l’État de droit dans ces deux États membres. 

Lors de la plénière d’avril nous avions obtenu de la Commission européenne qu’elle enclenche le mécanisme ‘Conditionnalité État de droit’ contre la Hongrie, permettant ainsi la suspension du versement des fonds européens. Mais ce n’est pas assez. Il est donc plus que temps que le Conseil joue enfin son rôle. C’est la préservation de nos valeurs européennes qui est en jeu.   

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