La pêche et l’accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni

L’avis initial rappelle les principes suivants :

  1.  Aucun accord ne peut être conclu avec le Royaume-Uni sans au préalable avoir conclu un accord de pêche
  2.  Un accès réciproque aux eaux et aux ressources
  3.  Le respect de la politique commune de la pêche
  4.  Une coopération scientifique accrue et le partage des donnés sur l’état des stocks

Renew Europe a proposé et obtenu les ajouts suivants pour assurer la protection des pêcheurs et consommateurs :

Un accès aux eaux protégé

L’accès réciproque aux eaux et aux ressources doit être une pré-condition à l’accord commercial et être assuré à l’avenir. Pour le garantir, une « clause de sauvegarde » doit stipuler que le non-respect de ces accès implique une suspension des tarifs préférentiel accordés pour les produits britanniques sur le marché européen.

Durabilité et stabilité relative des quotas

Les possibilités de pêche doivent continuer à être calculées sur la base d’avis scientifiques dans le respect de l’environnement et la ressource. Le partage des quotas entre les européens et britanniques doit respecter la stabilité relative des quotas, la clé de répartition qui existe depuis 1983.

Concurrence loyale et protection des consommateurs

Pour garantir une concurrence loyale et la protection des consommateurs européens, les produits de la pêche et de l’aquaculture britanniques entrant sur le marché européen doivent répondre aux mêmes standards sanitaires, environnementaux, phyto-sanitaires et sociaux.

Réciprocité dans la gestion des pêches

Les mesures techniques doivent être proportionnées, réciproques et surtout, non-discriminatoires. Si le Royaume-Uni impose des mesures techniques aux pêcheurs européens, elles s’imposent à tous.

Retrouvez mes articles de la commission PECH

(c)Image de starline sur Freepik

PARTAGER CETTE PAGE SUR :

Tous les articles